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| L'origine de cette cité lacustre remonte à 1717, lorsque les populations étaient recherchés pour être vendues comme esclaves. Une communauté est venue se réfugier au fin fond des marécages, d'abord sur une petite île du lac Nokoué avant de transformer l'île en cimetière et de construire une cité lacustre, non loin de là. La cité regroupe aujourd'hui des milliers d'habitations et les habitants (30 000) se consacrent presque exclusivement à l'activité de la pêche sur le lac. Le tourisme et le commerce de souvenirs sont également devenus une source de revenus. |
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Divisé en parcelles jalousement gardées qui se transmettent de génération en génération, le lac est une importante source de production et abrite une grande variété de poissons attrapés selon différentes techniques de pêche. On estime la production à plusieurs milliers de tonnes par an.
La population est en constante augmentation, et toutes les religions y sont représentées. La polygamie contribue à l'accroissement de la cité. Les conditons d'hygiènes sont déplorables, l'eau potable arrive par 2 bornes-fontaines et est récupérée par chacun en pirogue dans des bidons.
de petits ilôts ont été aménagé pour permettre l'élevage de bétail et permettre aux enfants d'apprendre à marcher sur la terre ferme ! |
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| A l'embarcadère, sur la rive du lac Nokoué, les femmes se regroupent pour vendre le poisson qu'elles ont acheté à leur mari. |
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| Les pirogues traditionnelles sont creusées dans des troncs et il faut souvent vider l'eau qui s'infiltre par les trous. |
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| En attendant d'être vendu, le poisson est conservé dans de grands paniers de pêche maintenus sous l'eau. |
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| Le long des 8 km qui séparent l'embarcadaire des premières maisons, on observe les parcelles bien délimitées par des plantes. ces branches de palmier, plantées dans la vase, pourrissent et nourissent les poissons que les pêcheurs ramassent après 6 mois dans leurs filets : des tilapias, des carpes, des mérous, des soles, des crabes. |
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| Un ancien poste d'observation, pour surveiller les éventuels voleurs de poissons, sur sa parcelle. Si quelqu'un est pris à voler une première fois, son sort est entre les mains du roi du village. S'il récidive, "on lui dit adieu", comme nous a expliqué le guide, précisant "vous avez compris !" |
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| La maison de la francophonie, inaugurée par Bernadette Chirac. Les poteaux de bois soutenant les maisons doivent être changés tous les ans. On peut voir sur la façade de la maison le niveau de la dernière crue qui a innondé toutes les maisons de la cité en 2010. |
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| Traditionnellement construites en bois et chaume, les couleurs vives apparaissent et la taule ondulée remplace peu à peu la paille. |
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| Boutiques, coiffure, boulangerie... Il y a auss les marchés de rue qui se font.... sur les pirogues ! |
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